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Henri RAMONTEU, actionnaire, viticulteur autodidacte

« Il faut être constamment à l’écoute de la nature pour mieux célébrer sa générosité »

Henri RAMONTEU, Viticulteur autodidacte
Domaine Cauhapé à Monein - Appellation Jurançon

 

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Un corps de ferme à mi pente, un vignoble qui s’étend sur 40 hectares de coteaux exposés sud-est. Des bâtiments ordonnés autour de la cour, vieilles granges pour les chais à barriques, hangars modernes pour la vinification en cuves inox, embouteillage, stockage, expédition, chais de dégustation et de vente. Le Domaine CAUHAPE est bien le château Yquem du Jurançon .


D’ailleurs les extraits de presse sur le document de présentation sont sans discussion. « *****Exceptionnel » Guide Parker, « La Noblesse du Temps rejoint les plus grands moelleux de la planète » Revue des Vins de France, « La Quintessence est devenue l’un des plus grands vins du Monde » Guide Hachette, « Référencé parmi les 100 vins les plus prestigieux du monde » L’Or du vin de Pierre Casamayor, « Reste la star incontestée du Jurançon » le Nouvel Observateur.

« Je n’ai pas eu la chance de faire des études…. On produisait toujours un peu de vin à la maison, le vin du Papi…avec mes parents, nous avions du maïs et des vaches…En 1978, j’ai voulu explorer les vignes…J’ai acheté un livre : connaissance du vin et de la vigne et j’ai suivi des cours, mais ça duré une semaine à l’ENITA de Bordeaux… C’est le faire qui m’a donné un savoir …De fil en aiguille je me suis passionné pour tout ça…Et en 1981, ma première médaille d’or au Concours Général Agricole…Puis un jour, j’ai vendu les vaches, décidé à me consacrer au vin et surtout le fabriquer à mon idée en alliant tradition et modernité…L’aventure continue, c’est l’expérience des vendanges tardives… En 1989 aux Olympiades des liquoreux à VinExpo, le domaine Cauhapé est classé 5ème…J’apprends alors le métier de « communicateur » avec la presse, la télévision…On parle même de vendanges de l’extrême.. Nous avons notre TGV, Très Grand Vin du domaine ! »

Le Domaine Cauhapé est passé du stade artisan vigneron à celui d’une entreprise de 15 employés exploitant 43 hectares du Jurançon et produisant 250 000 bouteilles expédiées aux meilleurs sommeliers du monde.

« L’ADER nous aide depuis mon installation en 1971.Ce sont des pro de l’économique, du fiscal, du juridique et du social appliqués aux spécificités agricoles.
Mon conseil Jean-Paul MARTIN est un véritable partenaire qui comprend comment nous environner. Tout d’abord il s’est agit de structurer l’ensemble au fur et à mesure des évolutions : société d’exploitation agricole, groupement foncier agricole, société civile immobilière, holding familial. Jean-Paul me porte main forte et assistance, surtout dans ma réflexion ou pour préparer des dossiers importants avant la phase ultime de rédaction. Et si nécessaire, il a su chaque fois trouver les ressources et les compétences utiles que ce soit à Lyon, Paris ou ailleurs. Il a un sacré carnet d’adresses ! »


Henri Ramonteu pense à mieux structurer son équipe avec à chacun son domaine de responsabilités. Ses maîtres mots sont management participatif et motivation, des sujets qu’il a sans doute déjà travaillés au sein du Club Dirigeants animé par Polynôme/Ader.

D’ailleurs pour cet homme qui revendique fièrement son statut de paysan il n’y a pas de doute, ce défi de faire du Jurançon un Grand vin est une grisante aventure collective qui a su provoquer une saine synergie entre les viticulteurs nichés entre Pyrénées et Atlantique. « Notre force a été de reconnaître l’importance de se voir à la fois concurrents et collègues », c’est d’ailleurs comme ça que le Jurançon a su gagner ses lettres de noblesse.

« Il me reste 10 bonnes années jusqu’à la retraite… la succession, j’y pense…Mon fils qui a 33 ans est actuellement œnologue à l’autre bout de la terre, en Nouvelle Zélande. »